Le point de départ de l’autrice, la Belge Marie-Ève Sténuit – historienne de l’art, archéologue et romancière – est l’imposture de ce mythe : « les femmes et les enfants d’abord ! » Car en réalité, ceux qui s’en sortent le mieux au cours d’un naufrage, ce sont le capitaine et son équipage. Les femmes et les enfants meurent proportionnellement bien davantage que les hommes et que les marins.
Avec le recul des chiffres et les lunettes de l’historienne (et, rassurons-nous, point de « féminisme excessif »…), Marie-Ève Sténuit nous fait voyager dans le temps et dans l’espace. Elle reconstitue, avec un grand talent de conteuse, le récit de certains naufrages fameux, et dépeint des femmes au caractère bien trempé, débrouillardes et avisées.
Marie-Ève Sténuit sur RTL, à propos de son précédent ouvrage “Femmes pirates. Les écumeuses des mers.”
Un ouvrage passionnant qui donne envie de se plonger directement dans son essai précédent également publié aux Éditions du Trésor : Femmes pirates. Les écumeuses des mers. Avant de remonter à la surface. (S.P.)
Une femme à la mer ! Aventures de femmes naufragées
Marie-Ève Sténuit
Éditions du Trésor 2017. 200 p., 17 eur.