- Premier réflexe, se poser la question : “Ai-je besoin d’un nouveau vêtement ?” L’étude Un monde de gaspillage (Movinga, 2018) indique que les Belges n’utiliseraient que 12 % de leur garde-robe en un an.
- Privilégier l’achat de vêtements durables, le “seconde main” et l’économie circulaire. Ces gestes permettent d’alléger la pression exercée par l’industrie de la mode sur l’environnement et les travailleurs/euses.
- Découvrir la carte des initiatives Slow Fashion éditée par Oxfam-Magasins du monde ;
- Apprendre à coudre, à réparer ou à upcycler ses vêtements : Repair Cafés Couture, Atelier Orybany, la boîte ARC’coudre, Miss Hibernatica à Tournai, Mâ Cabanac Permacouture en Gaume…
- Organiser une bourse aux vêtements ;
- Louer des vêtements : Tale Me pour les femmes enceintes et les 0-6 ans, Dress You Up…
- Rester critique sur les discours des marques “éthiques”, “durables”, “vertes”…
- En Belgique, AchACT publie régulièrement des rapports sur les pratiques de grandes marques. L’organisation conseille de rester vigilant·e, en particulier sur les salaires payés aux travailleurs/euses, sur la possibilité qu’elles/ils ont de s’associer en syndicat et sur la manière dont l’entreprise contrôle le respect des critères qu’elle met en avant.
- Un exemple de greenwashing (la “Better Coton Initiative) et ses conséquences est épinglé dans l’émission Cash Investigation sur le coton ;
- Un site pour s’orienter dans la jungle des labels.

- Interpeller les marques et exiger plus de transparence sur leurs fournisseurs et le suivi de leurs engagements.
- La Clean clothes campaign et le mouvement Fashion Revolution proposent des outils aux consommateurs/trices pour interpeller les enseignes ;
- AchACT organise régulièrement des campagnes spécifiques et des actions directes.
- Acheter équitable
Les membres de la Fédération mondiale du commerce équitable se fixent les principes suivants :
- Un prix juste aux producteurs/trices ;
- Des relations commerciales équitables dans la durée ;
- Le préfinancement des commandes à hauteur de 50 % ;
Les producteurs/trices s’engagent à promouvoir un développement économique et social pour leurs membres, à se structurer démocratiquement et à produire dans le respect de l’environnement et de la santé.
En Belgique, on peut acheter du textile issu du commerce équitable notamment chez :
- Couleurs Sud à Court Saint-Étienne :
- D’ici, d’ailleurs, online ;
- Hope Project, à Chastre ;
- Kalani, à Genval ;
- L’envol du Colibri, online ;
- Oxfam-Magasins du monde, un peu partout en Belgique ;
- Ozfair, à Bruxelles…
- Revaloriser des circuits courts et durables
- De la laine belge tricotée en Chine avant d’être revendue en Belgique, ça vous semble absurde ? C’est pourtant courant dans l’industrie mondialisée. La filière laine tente de contrer ce phénomène en recréant des opportunités de valorisation locale de la laine produite en Belgique et dans les pays voisins ;
- Même si votre achat n’est pas local, mieux vaut privilégier des marques dont la production n’est pas trop éclatée, qui connaissent et qui s’engagent auprès de leurs fournisseurs. Wecostore et Wonderloop sont deux jeunes magasins bruxellois qui sélectionnent et vendent ce genre de marques.
- Se rendre à des événements qui mettent en avant la mode durable
- À Gand, en avril : la Fair Fashion Fest ;
- À Paris, en juin : le Festival de la Mode éthique et solidaire ;
- À Maline, en octobre : la M Fair.
- (S’)informer et sensibiliser
- Organiser ou participer à une activité de sensibilisation dans le cadre de la Semaine du commerce équitable (octobre) ;
- Devenir bénévole, par exemple chez Oxfam-Magasins du monde ;
- En tant qu’enseignant·e ou animateur/trice, découvrir le répertoire de ressources pédagogiques proposé par “Annoncer la Couleur”.
- Pousser les collectivités (communes, entreprises, écoles, clubs de sport) à choisir des fournisseurs engagés dans des démarches de respect des droits humains des travailleurs/euses du textile.
- Utiliser la plateforme en ligne pour demander des prix à des fournisseurs, membres de la Fair Wear Foundation ;
- Se référer au guide de l’achat public écologique et socialement responsable (AchACT et Ecoconso).

- Encourager les gouvernements à légiférer au niveau international.
- La société civile française est particulièrement active sur ce terrain (Sherpa, Éthique sur l’étiquette, Ligue des droits de l’homme, CCFD Terre Solidaire…) ;
- En France, la loi sur le devoir de vigilance a été votée en mars 2017 et constitue, à ce jour, la plus ambitieuse loi européenne pour remettre le respect des droits humains au cœur des préoccupations des multinationales ;
- Sur le plan international, il n’existe que des lignes directrices, à valeur non contraignante. Fin juillet 2018, trois ans après le début de négociations à l’ONU, une ébauche de traité international a vu le jour. L’Alliance pour un traité rassemble 400 organisations pour encourager les États membres de l’ONU à faire aboutir cette démarche.