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    Dénoncer l’inceste ? À vos risques et périls

    © Marion Sellenet, pour axelle magazine

    Six témoignages sont à l’origine de l’enquête que vous pouvez lire dans notre numéro de janvier-février, traitant du renversement total de responsabilité qui s’opère dans des institutions de notre pays lorsque des mères dénoncent l’inceste commis par le père. Un mécanisme qui renforce le danger pour les enfants. Ces témoignages – moins celui de Nora, qui a décidé de ne pas publier le sien par crainte de représailles de la part des institutions avec lesquelles elle est en contact – sont à lire en intégralité sur notre site.

    Notre enquête, réalisée avec le soutien du Fonds pour le journalisme, s’inscrit dans la continuité d’une série d’articles publiés dans axelle depuis fin 2019, explorant la prise en charge institutionnelle des violences faites aux enfants. En janvier-février 2021 paraît un dernier chapitre dénonçant des placements abusifs. Parmi les témoignages : le sujet spécifique de l’inceste, qui est une agression ou une atteinte à l’intégrité sexuelle par une/des personnes apparentées. L’an dernier, une mère en particulier nous propose de témoigner de son parcours et de celui de sa fille, dont elle a, après avoir dénoncé l’inceste subi par le père, perdu la garde… au profit du père. Dans le même temps, le mouvement Vie Féminine a entamé un travail de recueil d’expériences de mères en contact avec les services d’aide et de protection de la jeunesse : certaines vivent des situations similaires. Elles ont aussi exprimé – ainsi que d’autres avec lesquelles notre rédaction est entrée en contact – la volonté de témoigner. De leurs terribles récits, nous avons tiré les fils, tentant de comprendre ces retournements de situation inouïs, contre les enfants et leurs mamans.

    Les 5 récits à retrouver en intégralité sur notre site

    Hélène / Suite à des révélations et “dévoilements” de sa fille à partir de ses deux ans et demi, Hélène a averti la Justice, le SAJ (service  de l’aide à la jeunesse) et le SPJ (service de la protection de la jeunesse). Et perdu la garde de Lucile il y a presque trois ans, au bénéfice du père incriminé. Aujourd’hui, sa fille, qu’elle voit peu, va de plus en plus mal. Le SPJ continue inlassablement à remettre l’état de Lucile sur le dos du “conflit” parental.

    Juliette / Cette mère a quitté la Belgique il y a une dizaine d’années pour mettre ses deux enfants à l’abri de ce qu’elle estime être des “maltraitances institutionnelles de dingue”. À deux reprises, la Justice a mis en place des mesures de protection par rapport au père mais en réinstaurant peu à peu des droits de visite. La première plainte a été classée sans suite et le procès qui a suivi la seconde, alors même que les enfants étaient sous statut protectionnel, n’a débouché sur aucune condamnation du père, en appel, et ce, “au bénéfice du doute”.

    Julie  / Seule des six mamans de notre enquête à avoir conservé la garde principale de son enfant – parce que le père n’en veut pas –, Julie est menacée par le SPJ (service de la protection de la jeunesse) du placement de son enfant de huit ans, au motif, dans un premier temps, d’”aliénation”. Son petit garçon dénonce les agissements du père et présente de manière récurrente des signes de maltraitances sexuelles et physiques. Le SPJ maintient pourtant le droit de visite du père. “J’ai dû déposer plainte suite au signalement des médecins ; le Parquet m’accuse de déposer plainte à tout va”, raconte Julie. Son fils reste en danger : “Vous savez, si on pouvait prouver que tout ça ne s’est pas passé, ce serait un réel soulagement.”

    Amélie  / Il y a plus de 20 mois, son petit garçon (trois ans à l’époque) a été remis à la garde exclusive du père, violent avec Amélie. Suite à des constats physiques alarmants sur son fils, ne sachant plus vers qui se tourner, elle a fui la Belgique avec l’enfant. Arrêtée, ramenée en Belgique sous escorte, Amélie est restée chez elle en détention électronique jusqu’en décembre dernier : elle aurait eu un “délire paranoïaque aigu”.

    Melani  / Elle aurait proféré des accusations d’inceste à l’encontre de son ex-mari, c’est ce qu’un juge a transmis récemment à Melani – qui ne souhaite pas témoigner sous pseudonyme. Déchue de ses droits parentaux, elle n’a vu ses enfants que quelques heures depuis novembre 2018. Melani n’a jamais accusé son ex-mari de violences sexuelles, mais a dénoncé les violences physiques et psychologiques sur ses enfants. Elle se demande toutefois si le père n’est pas en train de préparer sa défense face à des agressions sexuelles que les enfants, à la faveur du temps de garde qu’elle espère éventuellement récupérer, pourraient dénoncer. Elle sait qu’elle-même, quand elle vivait avec lui, s’est un jour réveillée avec des marques de bleus sur les cuisses – scène pour laquelle elle n’a jamais eu d’explication.

    Mis en ligne le 6 janvier 2022
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