Infirmières : les femmes en blanc broient du noir

Par Hors-série N°195-196 / p. 20 - 24 • Janvier-février 2017 | conectionconection Contenu complet (pdf)
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BelgiqueSantéCare

Les infirmier·ères, déjà à bout de souffle, sont aujourd’hui menacé·es par les coupes budgétaires décidées par la ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD). axelle fait le point avec Alda Dalla Valle, infirmière hospitalière depuis plus de 30 ans. Elle est également présidente de la Fédération nationale des infirmières belges, organe de défense de la profession créé en 1922.

Manifestation d'infirmières à Namur en 1981. Carhop, fonds La Cité.

Quel est l’impact des restrictions budgétaires sur votre métier ?

« On enlève des moyens financiers aux hôpitaux. Résultat : il y a une diminution des lits et de la masse salariale, donc moins de personnel dans les hôpitaux et dans le secteur extrahospitalier, et donc moins d’infirmiers par patient traité [en Belgique, chaque infirmier·ère doit soigner en moyenne 10,8 patient·es. Dans les pays voisins, la moyenne ne dépasse pas 8,3 patient·es, ndlr]. La politique de santé est complètement détricotée. Un fossé se creuse entre des personnes qui ont de l’argent et d’autres qui n’en ont pas et qui fréquentent des hôpitaux publics de plus en plus en difficulté. Maggie De Block parle de « soins de qualité », mais c’est comme le monstre du Loch Ness : plus elle en parle, moins on les voit. »

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