Déclaration de politique générale 2017 : réaction des mouvements de femmes

« Front de femmes » (ici, Vie Féminine) lors de la manifestation du 6 novembre 2014 contre les politiques fédérales. © axelle magazine

Deux des principaux mouvements de femmes en Belgique, Vie Féminine et les Femmes Prévoyantes Socialistes, ont réagi fin octobre dans un communiqué commun à la déclaration de politique générale 2017 du gouvernement fédéral.

Concernant la santé, les mouvements pointent deux nouvelles mesures en particulier : l’augmentation des coûts des médicaments à charge des patient•es, et la proposition de faire porter 10 % de l’indemnité de mutuelle à l’employeur en cas d’écartement d’une salariée enceinte : « Une telle mesure ne fera que pénaliser les jeunes femmes sur le marché du travail, car elles n’auront que plus de mal à se faire engager. » Ces dispositions, déplorent les mouvements, se rajoutent à d’autres, comme la réduction du séjour en maternité ou bien l’augmentation du ticket modérateur pour les consultations gynécologiques. « Couper dans les soins de santé – même au « scalpel fin » – revient à ériger une sécurité sociale à deux vitesses dans laquelle les femmes sont reléguées en seconde zone, et cela est inacceptable. »

En matière socioéconomique, les deux mouvements concentrent leur analyse sur les pensions. Où sont les promesses de ce gouvernement, qui s’était pourtant engagé à tenir mieux compte de la dimension de genre sur le marché du travail ?