Si la notion de « sororité » est l’horizon politique que nous invitent à poursuivre certaines luttes, sans trop savoir ce qu’il y a derrière concrètement et jusqu’à masquer parfois des rapports de pouvoir entre femmes, les relations entre sœurs ont jusqu’à présent été peu investies par les mouvements féministes.
Qu’est-ce que les relations entre sœurs peuvent nous apprendre sur les autres types de relations et sur les inégalités entre femmes ? Est-ce qu’on peut se « choisir » des sœurs ? Dans les luttes contre les violences intrafamiliales, en quoi les relations entre sœurs sont-elles un soutien ? Que peut-on garder des relations sororales pour les combats à venir ?
axelle publie un dossier consacré à ce sujet dans son n° 263. Et dans ce 17e épisode de notre série L’heure des éclaireuses, nous avons exploré cet « état de sœur » avec :
- Julie Lombe, écrivaine, formatrice, slameuse, thérapeute et membre du collectif L-Slam : « Je pense que des « familles », on en a plusieurs et c’est ça qui est beau. On peut se dire sœurs, sans que ces sœurs ne se connaissent forcément entre elles. »
- Stéphanie Haxhe, docteure en psychologie, thérapeute familiale au service de santé mentale de Verviers, formatrice et superviseuse au sein de l’Ardoise Pivotante à Liège : « Moins il y a de solidarité et de soutien à l’intérieur de la fratrie ou de la sororie, plus il va ressortir un sentiment d’inégalités et d’injustices qui divise les enfants. »
Réalisation, prise de son : Noémie Emmanuel grâce au précieux soutien technique de 48 FM (Liège) où cet épisode a été enregistré début 2025. Montage, mixage et peaufinage : Corinne Ricuort. Générique : Time Sick Rap / Trap Beat / Hard Hip Hop Rap Instrumental 2019 (prod. Kyu Tracks). Visuel de l’épisode : Justine Chanal.
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