Le Front du vivant

“Le Front du vivant” est un projet journalistique choral imaginé par cinq journalistes et une photographe d’axelle et soutenu par le Fonds du journalisme.

Entre mai et octobre 2020, nous avons accompagné dix femmes actives sur le “front du vivant”. En effet, la crise du Covid-19 a mis en lumière l’importance vitale de certaines activités pour la survie de notre société. Ces activités coïncident avec la répartition sexuée des rôles traditionnels. Les hommes de pouvoir ont la main sur l’exécutif ; les femmes, dans l’ombre, sont sur le front, en première ligne ou à l’arrière-plan. Elles créent, protègent, réparent le vivant. Nous souhaitons donc rendre visibles les bousculements qui secouent les vies de ces femmes. Et nous voulons aller un pas plus loin : envisager les femmes, et nous-mêmes, comme les maillons d’une chaîne plus large, d’un écosystème.

Les portraits que vous allez entendre, également publiés dans le hors-série janvier-février 2021, sont le fruit de nos interactions. Des histoires singulières qui tissent la trame d’un récit collectif : l’épopée de la pandémie.

10. Johanna Romero Arias : dans la terre, la vie se masse

© Laetitia Bica, Le Front du vivant, pour axelle magazine

Johanna Romero Arias, docteure en sciences, est spécialiste des termites. Des tropiques aux microscopes belges, elle examine, classe, trie l’infiniment petit, suscite la curiosité et veut remettre les écosystèmes au centre de nos regards humains.

Un portrait écrit et lu par Sabine Panet.

Merci à la photographe du projet Laetitia Bica, à Fabian Van Eycken pour la musique du générique, à Corinne Ricuort pour le montage et au Fonds du journalisme pour son soutien. Tous les portraits sont à lire dans notre numéro hors-série de janvier-février 2021, “Elles réparent le monde”.

11. Ching, a masked life

© Laetitia Bica, Le Front du vivant, pour axelle magazine

Covid has hit hard the people living from informal work, and amongst them many undocumented people. Ching is one of them. Fragmented portrait around a guideline, the mask. Symbolic object of this pandemic which made itself heard a lot and is much discussed about. And involved a lot feminine sweat.

A portrait written by Manon Legrand and read by Marie Cappart.

“Ching : a masked life” is also available in a french or spanish speaking version.

Thank you to the project photographer Laetitia Bica, to Fabian Van Eycken for the theme music to Corinne Ricuort for the sound engineering and to the Journalism Fund for their support. All the portraits are to read in our special issue of Jan-Feb. 2021, “Those women who repair the world”.

12. (ESP) Ching, una vida enmascarada

© Laetitia Bica, Le Front du vivant, pour axelle magazine

La Covid ha asestado un duro golpe a quienes viven del empleo informal. Y entre esas personas, hay muchas sin papeles. Es el caso de Ching. Un retrato fragmentado en torno a un hilo rojo, la mascarilla, convertida ahora en símbolo de esta pandemia que ha hecho correr ríos de tinta. Y de sudor femenino.

Un retrato escrito por Manon Legrand y leído por Charo González.

“Ching, una vida enmascarada” se encuentra también disponible en versión francés e inglés.

Un agradecimiento especial a la fotógrafa del proyecto, Laetitia Bica ; a Fabian Van Eycken, por la música de los créditos ; a Corinne Ricourt, por el montaje ; y a “Fonds du journalisme” por su apoyo. Todos los retratos se pueden leer en nuestro número especial de enero-febrero de 2021 “Elles réparent le monde”.